Palais de justice de Paris, sur l’Île de la cité. Dans l’après-midi, les juges entendront notamment ceux qui se sont retrouvés en première ligne ce soir-là, au coeur de l’horreur, les urgentistes. Ils sont cités par l’association Promenade des Anges
#Attentat14Juillet La cour d'assises a entendu la première partie civile : le patron du High Club, Jérôme Calatraba, 49 ans. Sa discothèque est située 45 Promenade des Anglais. Ce soir-là, il a proposé d'ouvrir son établissement pour le transformer en poste médical avancé
#Attentat14JuilletL'ancien footballeur professionnel s'est avancé très ému. Il a souhaité témoigner - il n'avait jamais été entendu - pour parler de l'abnégation de son personnel (une quinzaine) dont de jeunes serveurs de 18 ans. Tous ont accueilli morts et blessés du carnage
#Attentat14Juillet"C'était comme une vague, une scène de guerre." Quelques jours plus tôt il avait accueilli le bal des pompiers dans sa boite de nuit. Quand il a aperçu le lieutenant-colonel Riquier qui dirigeait les secours, il est allé proposer sa salle de 1200 m2 de suite
#Attentat14JuilletBeaucoup de pudeur, d'émotion difficilement contenue dans sa voix. Il décrit sa boite de nuit, un lieu de vie, de joie, d'amusement, qui a plongé dans l'horreur. Elle a été transformée en quelques instants en hôpital de campagne, en morgue
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